tag:blogger.com,1999:blog-80885213396516990692024-03-14T08:33:59.118-07:00SENS & ACTION, LE BLOG DE CLAUDE REVELCompréhension, anticipation, action/Understanding, foresight and then action.
Telle est la démarche de l'intelligence stratégique qui devrait s'appliquer aux CHOIX POLITIQUES internationaux et nationaux/This is the strategic intelligence approach that should be used for achieving proper POLITICAL DECISIONS.
Ce blog a été créé par Claude Revel pour aider à faire EMERGER des idées politiques non dogmatiques, humanistes et durables. Elle s'y exprime à titre purement personnel.
@ClaudeRevelClaude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comBlogger37125tag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-16732230780067964712017-05-20T08:02:00.000-07:002017-05-20T08:02:41.913-07:00La révolution pacifique de l'Etat (texte de mon interview du 13 mars sur France Info)
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Si j’étais Présidente… <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>(interview du 13 mars 2017 sur France Info)<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Je réorganiserais la gouvernance de
l’Etat pour qu’il réponde aux besoins du XXIe siècle. Je crois en l’intérêt
général qui n’est pas que la somme des intérêts particuliers et en l’autorité
publique pour assurer une société durable en faisant respecter des règles du
jeu. Mais cet Etat n’est pas omniprésent et n’intervient que selon des critères.
<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">L’Etat démocratique moderne laisse
créer la richesse par ceux qui savent le faire, les entreprises, les
agriculteurs et les indépendants. Il intervient pour assurer le respect de la
règle commune, pour défendre les intérêts de ses citoyens et de ses acteurs
économiques dans la compétition internationale, pour assurer un environnement
favorable au développement du pays et pour prendre en charge directement des
fonctions régaliennes essentielles. Encore faut-il qu’il ait à sa disposition
une administration dynamique. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Il ne faut pas céder aux sirènes
démagogiques, mais en même temps, une révolution culturelle pacifique est
nécessaire en France, au sein de l’administration et notamment de la haute administration.
L’Etat ne peut plus fonctionner structurellement comme en 1950, avec des évolutions
à la marge et toujours en réaction, dictées par l’urgence. Comment ? En
changeant de culture et en menant parallèlement des transformations
structurelles de l’administration.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<u><span style="font-family: Cambria;">1. Changer de culture de gouvernance </span></u></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Nous devons <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">abandonner en France notre approche systématiquement et uniquement
quantitative et techniciste,</b> qui consiste à croire mener une politique en
augmentant ou en baissant les crédits, ou en fournissant des outils techniques.
Tous les Etats qui réussissent y compris les plus libéraux se sont donné un
socle d’intervention, dûment pensé sur la base de l’anticipation des défis à
venir. Les Etats-Unis depuis longtemps, la Chine aujourd’hui de façon exceptionnelle
et bien d’autres. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Dans le contexte international
qui est le nôtre, <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">l’Etat a besoin de doctrines
d’intervention et de critères de décision. D’abord, qu’est ce qui est stratégique ?
Quels sont les critères pour lesquels l’Etat devrait intervenir ?</b> Il
faut remettre en place au plus haut niveau de l’exécutif une boussole interministérielle
qui fixe les grandes priorités des 20 ans à venir, qui évidemment s’adaptent en
permanence. Il s’agit d’avoir une vision précise des défis internationaux,
technologiques et autres, et une fine connaissance des rapports de forces et
des intérêts internationaux et nationaux majeurs qui sont à la manœuvre. Aujourd’hui,
l’Etat français est désarmé intellectuellement. Les politiques se décident au
coup par coup, parfois sous influences. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Les rapports prolifèrent mais
pas ce que j’appelle l’anticipation opérationnelle, l’organisation cohérente de
l’action de l’Etat pour préparer le terrain. Par ailleurs, la France n’est pas
seule au monde et doit savoir défendre et promouvoir ses intérêts en UE et à
l’international, par une gestion intelligente de son influence et de ses
réseaux. C’est ce qu’on appelle l’intelligence économique stratégique, qui est
un mode de gouvernance qui va bien plus loin que la sécurité. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Par exemple, le numérique :
comment créer de la valeur sur notre territoire à partir de l’exploitation des
données, comment travaille-ton avec les autres pays démocratiques sur
l’intelligence artificielle et le régime juridique des données, quelles
évolutions du droit de propriété sont à prévoir, quels métiers précisément vont
disparaître et quelles formations met-on en place, notamment dans la formation
continue qui par parenthèse est un sujet essentiel et misérablement traité
aujourd'hui, comment peut-on organiser la commande publique et les règles
européennes pour répondre à ces priorités, etc. C’est au politique de décider mais
sur la base d’une information éclairée et opérationnelle fournie par ses services,
eux-mêmes en lien d’écoute et d’analyse des idées de tous les acteurs. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<u><span style="font-family: Cambria;">2. Transformer l'administration </span></u></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Comme beaucoup d’autres organisations
non publiques, l’administration française regorge d’intelligence collective, aujourd’hui
souvent bloquée par la démotivation, l’absence de circulation de l’information,
la perte de sens. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">J’ai vu comment des décisions se
perdent dans la lourdeur des circuits, la volonté de certains de protéger des
territoires et la détestable habitude de répondre à tout nouveau défi par toujours
plus de textes. Même la volonté de simplification de la vie des entreprises a
donné lieu à encore plus de normes. Ne pas prendre des mesures drastiques de
réforme revient à donner des arguments à tous ceux qui veulent casser l’Etat. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Dans la haute administration,
qui donne le la aux autres, il faut avoir le courage de mettre fin aux baronnies
figées et aussi de prévoir des modes d’accès différents et plus ouverts. Mon
devoir de réserve m’empêche d’aller plus loin sur ce sujet. Il faut redonner du
pouvoir aux directeurs des administrations centrales qui doivent être
responsables devant les ministres et réduire les rôles des cabinets aux tâches
essentielles. Déresponsabiliser les gens en charge pousse à des fonctionnements
de repli, et inversement. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">La formation des écoles de
préparation à l’administration doit s’ouvrir à la connaissance concrète des
fonctionnements de l’économie, de l’UE et de l’international.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Cambria;">Toute nouvelle politique
publique doit prévoir de supprimer les parties des dispositifs et les
procédures qu’elle modifie et qui ne sont plus cohérents avec les nouvelles
priorités. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNoSpacing" style="line-height: 140%; margin: 0cm 0cm 0pt;">
<o:p><span style="font-family: Cambria;"> </span></o:p></div>
Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-440413043523201842017-05-20T07:24:00.000-07:002017-05-20T07:25:36.820-07:00L'intérêt général rénové comme gouvernance d'un Etat moderne L'intérêt général rénové est un concept de gouvernance redevenu pertinent. J'ai donné quelques pistes d'<em>aggiornamento</em> dans mon chapitre du livre collectif "Intérêt général et marché: la nouvelle donne" publié en mars 2017 chez Eyrolles dans le cadre du cercle Turgot. En voici un résumé.<br />
<br />
<span style="font-family: Cambria;"><u>Un projet politique autant
qu’économique </u><o:p></o:p></span><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Cambria;"> </span></o:p><span style="font-family: Cambria;">La force de l’intérêt général est
d’être un <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">concept politique global</b>,
dont la cohérence se décline sur tous les plans. En ces temps où la
glorification de la force pure peut nous ramener à des périodes très
antérieures de l’histoire, il est bon de rappeler que l’essence de ce concept
est de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">tenter de dépasser l’expression sauvage
des instincts pour établir un mode de vie civilisé, sécurisé, utilisant le
progrès au service de tous les hommes tout en permettant aux meilleurs talents
d’être valorisés</b> (à tous les sens du terme !). <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">La doctrine de l’intérêt général est adaptable et il convient
aujourd’hui de la redéfinir sur la base des principes de liberté, individuelle
et d’entreprise, équilibrés par la responsabilité, la solidarité et l’état de
droit</b>. Bien appliquée, elle contribue à éviter les affrontements entre
groupes et communautés, en leur permettant d’échanger et de collaborer dans un
cadre commun de références et de règles, légitimes car issues de l’élection et
(en principe) simples et connues de tous. Elle trace un fil conducteur dans le
traitement de sujets très différents, politiques, économique et sociaux. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">L’intérêt général ne se réclame pas de la vertu, du bien ou de la
morale, mots qui devraient inciter à la méfiance</b> quand ils sont utilisés en
politique. Il n’est ni une idéologie ni une règle morale, mais un principe et
une règle du jeu, guidant l’état de droit dans la recherche concomitante de la
justice et de l’efficacité, en économie comme dans d’autres champs de la
société. C’est par exemple le fondement de la fameuse laïcité, liberté comme
les autres assortie de droits et de devoirs, qu’il s’agit d’expliquer en tant
que volet d’un projet plus large. <u><o:p></o:p></u></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><span style="mso-bidi-font-weight: bold;">Ce contrat social renouvelé s’accorde particulièrement bien avec
l’aspiration grandissante au partage, à la collaboration. et à la confiance. </span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<u><span style="mso-bidi-font-family: "Segoe UI";"><span style="font-family: Cambria;">Une image ringardisée à restaurer <o:p></o:p></span></span></u></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Cambria;"> </span></o:p><span style="font-family: Cambria;">Le concept rousseauiste d’un
intérêt général issu d’un contrat social entre les citoyens et l’Etat a été
entaché par certaines de ses applications. Dans la lignée de la Révolution
française de 1789, des dirigeants totalitaires l’ont utilisé pour réduire les
libertés et/ou faire régner la terreur. Loin de ces excès, la France du XXe
siècle a construit un concept de droit public opérationnel. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">La vérité oblige à dire que
l’image de ce concept est aujourd’hui quelque peu « ringardisée »,
domestiquement et surtout internationalement, car il est associé à une
gouvernance rigide, à l’inflation législative et réglementaire et à la
multiplication des aides et des impôts. Il a trop souvent été capté<span style="mso-bidi-font-family: Arial;"> par </span>une classe, qu’on appellera la
nomenklatura, agissant dans son propre intérêt pour maintenir ses rentes de
situation et son pouvoir. O<span style="mso-bidi-font-family: "Segoe UI";">n
pourrait tout autant critiquer le libéralisme dévoyé, qui conduit aux mêmes
résultats que l’excès d’Etat, à savoir la formation de monopoles, dans ce cas
privés, qui tout comme ses confrères publics instaurent par tous moyens des
situation de rente et dictent leur loi… mais on le dit moins parce que ces
monopoles-là sont souvent issus du monde anglo-saxon dit libéral, dont la
pensée est dominante dans les media et les relais d’opinion </span><span style="mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR;">de la plupart des pays et des organisations
internationales économiques depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. <o:p></o:p></span></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">En même temps, l’irruption de
crises comme celles de 1997 puis de 2008 a conduit des économistes libéraux
influents, comme Joseph Stiglitz, Paul Krugman, Larry Summers, Olivier
Blanchard, à reconnaître à des degrés divers l’insuffisance des mécanismes du
marché pour assurer les équilibres économiques. Paul Krugman va jusqu’à se
demander si l’opposition au modèle français ne tient pas de l’idéologie</span><a href="https://www.blogger.com/editor/static_files/blank_quirks.html#_ftn1" name="_ftnref1" style="mso-footnote-id: ftn1;" title=""><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="Ancredenotedebasdepage"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 11pt; line-height: 120%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></a><span style="font-family: Cambria;">.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><u>La nouvelle économie a besoin
d’une nouvelle doctrine de l’intérêt général </u><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">Les technologies numériques ont
créé des usages de partage et de collaboration. Elles permettent des formes
d’échanges autonomes, une des plus caractéristiques étant les<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> blockchains </i>(ou chaînes de blocs), qui
explosent les cadres d’exercice traditionnels de la finance, du commerce et du
droit. Des transactions individuelles s’exercent indépendamment des
intermédiaires actuels, assermentés ou non, et échappent au corpus de règles
civiles et commerciales, même si quelques textes <i style="mso-bidi-font-style: normal;">adhoc</i> sont produits au coup par coup.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><span style="mso-bidi-font-family: Cambria; mso-bidi-font-weight: bold;">A côté des nouveaux savoirs et produits
rendus possibles par les</span> usages « libres » se sont créées des
puissances privées qui jouent habilement avec l’absence ou l’inadaptation des
règles et avec une aspiration des individus à la liberté très bien canalisée,
pour au final capturer seules la valeur et servir leurs intérêts propres,
commerciaux mais aussi parfois idéologiques, sans autre légitimité que leur
pouvoir financier et leur connaissance technique prédictive établie sur des
milliards de données. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">La gestion par l’intérêt général
doit s’assurer que les nouveaux usages ne nuisent pas à terme à la création de
valeur dans le pays et qu’ils ne vident pas l’action publique de toute capacité
à mener des politiques volontaristes. Elle ne laisse pas le pouvoir politique
aux algorithmes et à ceux qui les créent. Elle évalue le degré de transparence
qui permettra un fonctionnement fluide et honnête du marché sans entraver la
liberté de chacun et risquer de conduire à de nouveaux totalitarismes.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">Dans ce contexte, <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">la gouvernance par l’intérêt général bien
compris devient paradoxalement le meilleur allié d’une économie de liberté
durable</b>, en établissant un cadre juridique commun et en demandant à <i style="mso-bidi-font-style: normal;">tous </i>les acteurs de le<i style="mso-bidi-font-style: normal;"> </i>respecter. Ce cadre est fondé sur <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">la concurrence réelle</b>, qui sans règles
n’a qu’un temps et sur la sécurité juridique, qui <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">limite le laisser-faire quand il porte atteinte à la loyauté des
échanges</b>, d’autant plus s’ils sont collaboratifs et fondés sur la
confiance.<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><u>L’intérêt général, art
d’exécution</u><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Cambria;"> </span></o:p><span style="font-family: Cambria;">Dans ce contexte, la notion de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">responsabilité</b>, qui a émergé comme une
clé de la gouvernance de l’entreprise, devient un apport très intéressant à la
doctrine classique de l’intérêt général. Celle-ci s’accommode parfaitement de
l’action <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">d’acteurs privés et associatifs
<i style="mso-bidi-font-style: normal;">responsables</i></b> qui expriment leurs
intérêts et en même temps contribuent à la recherche du bien commun, à
condition qu’ils respectent un cadre de comportement que seule peut mettre en
place une autorité publique issue de l’élection, aujourd’hui l’Etat, pour
l’instant source majeure de légitimité dans l’attente (hypothétique) d’une
démocratie participative aux mécanismes sûrs.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">La gouvernance par l’intérêt
général renouvelé est ainsi fondée sur un équilibre entre l’Etat, qui sous
l’autorité de l’exécutif fixe les règles applicables et intervient selon des
critères définis et connus, les parlementaires et les juges de la
constitutionnalité, qui doivent le contrôler strictement et des acteurs privés
et individus <i style="mso-bidi-font-style: normal;">libres et</i> <i style="mso-bidi-font-style: normal;">responsables</i>. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<o:p><span style="font-family: Cambria;"> </span></o:p><span style="font-family: Cambria;">La question du curseur est
ensuite essentielle. Qui dit doctrine d’emploi dit critères, pour éviter au
maximum la décision arbitraire ou instrumentalisée. Les critères de la
régulation et de la potentielle intervention de l’autorité publique seront
nécessairement <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">stratégiques</b>,
c’est-à-dire liés au long terme et aux éléments vitaux de la collectivité,
sécurité, non dépendance, actifs immatériels (éducation, recherche, santé)
nécessaires à la production des richesses, niveau de la solidarité… pour
l’affronter. A cette aune, nombre de normes, procédures et aides inutiles
seraient supprimées en France au profit de l’affectation d’un impôt rendu moins
lourd à des investissements durablement utiles à tous. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;">La subsidiarité</b> est un autre critère, d’une part entre Etat et
acteurs responsables, d’autre part entre outils. L’outil de fonctionnement
naturel est le marché encadré par des règles souples, mais d’autres sont à utiliser
quand celui-ci échoue, à l’instar du libéral Royaume Uni qui n’a pas hésité à
nationaliser temporairement des banques. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">La pertinence de l’action
l’intérêt général nécessite que l’autorité publique qui l’exerce soit dotée
d’une compétence professionnelle. En France, le fameux « Etat
stratège » ne pourra exister que lorsqu’un gouvernement saura mettre en
place un fonctionnement fondé sur l’analyse et l’anticipation du monde,
l’échange d’informations, le <i>benchmark,</i> et mettre fin aux corporatismes
administratifs qui bloquent les évolutions. D’autant qu’une nouvelle tâche
d’intérêt général échoit aujourd’hui à l’Etat : défendre et promouvoir les
intérêts de ses citoyens dans les relations entre Etats, au sein de l’UE et
dans les instances mondiales.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">
<span style="font-family: Cambria;">Le modèle de gouvernance par
l’intérêt général a accompagné le développement exceptionnel de la France et
d’autres pays européens depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Mais il
s’est dénaturé au profit de visions parcellaires, cloisonnées et court
termistes. Aujourd’hui, l’Union européenne prend ces questions très au sérieux.
Elle pourrait redevenir le défenseur d’<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">un
intérêt général humaniste</b>, seul à même d’éviter que des progrès techniques
indéniables et des objectifs apparemment éthiques ne nuisent <i style="mso-bidi-font-style: normal;">in fine</i> aux libertés qu’ils prétendent
défendre. La France doit pouvoir y trouver plus d’alliés sur ce sujet. <o:p></o:p></span></div>
<br />
<div align="center" class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;">
<o:p><span style="font-family: Cambria;"> </span></o:p></div>
<br />
<div style="mso-element: footnote-list;">
<!--[if !supportFootnotes]--><br clear="all" />
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<div id="ftn1" style="mso-element: footnote;">
<div class="MsoFootnoteText" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<a href="https://www.blogger.com/editor/static_files/blank_quirks.html#_ftnref1" name="_ftn1" style="mso-footnote-id: ftn1;" title=""><span class="MsoFootnoteReference"><span style="mso-special-character: footnote;"><!--[if !supportFootnotes]--><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: "Cambria","serif"; font-size: 10pt; line-height: 120%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-font-family: "Times New Roman"; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;">[1]</span></span><!--[endif]--></span></span></a><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: Cambria;"><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"> “</span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span lang="EN" style="mso-ansi-language: EN;">Why, then, does France get such
bad press? It’s hard to escape the suspicion that it’s political: France has a
big government and a generous welfare state, which free-market ideology says
should lead to economic disaster. So disaster is what gets reported, even if
it’s not what the numbers say.”</span></i><span lang="EN" style="mso-ansi-language: EN;"> Paul Krugman, The Fall of France, The New York Times, 28 August, 2014 </span><span lang="EN-US" style="mso-ansi-language: EN-US;"><o:p></o:p></span></span></span></div>
</div>
</div>
<br />
Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-54431803072351643042016-05-08T11:00:00.000-07:002016-05-08T11:00:04.591-07:00Mise au point Les informations fausses et malveillantes récemment publiées sur mon salaire à la Cour des comptes et sur le traitement privilégié dont j'aurais fait l'objet méritent une mise au point. <br />
<br />
J'ai été nommée à la Cour des comptes <strong>non comme conseiller maître de plein titre</strong> mais comme conseiller maître en service extraordinaire, ce qui veut dire <strong>pour une période limitée</strong> (cinq ans), <strong>non intégrée dans les cadres de la Cour</strong>, mais mise à disposition par mon ministère avec un salaire de base d'administrateur civil hors classe de mon âge. Entre ce salaire et un versement complémentaire de la Cour, je gagne <strong>un peu plus de la moitié</strong> des 15000 euros par mois avancés par l'Obs, qu'on a vu mieux informé. <br />
<br />
La Cour n'est pas "une planque", on y travaille beaucoup, dans des conditions bien différentes de l'image rutilante véhiculée (un bureau pour 2, pas de secrétariat). Pour renforcer sa capacité d'analyse et de contrôle, elle s'entoure du maximum d'expertise interne. <br />
<br />
Quant au poste de délégué interministériel à l'intelligence économique, je l'avais accepté en renonçant à mes activités privées et à mon mandat d'administrateur indépendant. Mais c'est un poste discrétionnaire, ce qui signifie que le Président de la République et le Premier ministre, auquel j'étais rattachée, peuvent par la loi en disposer selon l'évolution de leurs choix stratégiques. <br />
<br />
Au lieu de cataloguer les gens sur une école suivie à 25 ans, qu'il s'agisse de l'ENA ou de n'importe quelle autre, il serait plus sérieux de regarder leur cursus professionnel et, comme l'ont fait plusieurs journalistes après mon départ, de s'appuyer sur des sources crédibles et des faits vérifiés. <br />
<br />
Pour terminer, j'ai l'intention, dès que j'en aurai le temps, de reprendre ce blog sur des sujets de fond, notamment liés à la mise en œuvre de nos jours de la notion d'intérêt général. <br />
<br />
Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-5082359906163571292015-08-28T04:15:00.001-07:002015-08-30T06:16:08.414-07:00Mon départ de la Délégation interministérielle à l'intelligence économique (D2ie) J'ai quitté à regret mes fonctions de Déléguée interministérielle à l'intelligence économique le 26 juin 2015, ayant été nommée le 25 juin Conseillère maître en service extraordinaire à la Cour des comptes. Servir cette institution est un honneur et j'ai l'intention de m'investir et de mettre mon expertise à disposition dans mon nouveau poste comme je l'ai fait dans les précédents. Pour information, "en service extraordinaire" signifie qu'on n'est pas intégré à la Cour mais mis à disposition par son ministère d'origine pour une période de 5 ans maximum. On n'a pas le statut de magistrat. On y travaille, très sérieusement, dans des bureaux de 2 personnes, sans secrétaire. Pas de problème pour moi, j'y ai été habituée pendant des années où j'ai été gérante de ma SARL. Mon prédécesseur Olivier Buquen a été nommé au Contrôle général économique et financier (CGEFI, dépendant de Bercy) après son départ. J'ai personnellement soutenu cette solution parfaitement convenable. Mon ante-prédécesseur Alain Juillet, lui, s'était retrouvé sans emploi quand il a été mis fin à sa mission, ce qui à mon sens était regrettable. Il a heureusement depuis suivi une carrière remarquable.<br />
<br />
Pendant un peu plus de deux ans, la D2ie rattachée au Premier ministre a traité un grand nombre de cas concrets d'entreprises, a émis beaucoup d'alertes, d'analyses et de propositions et a lancé plusieurs grands chantiers de fond. Certains comme la réforme territoriale de l'IE, la production d'une doctrine opérationnelle tant attendue de l'intelligence économique (<a href="http://www.intelligence-economique.gouv.fr/methodes-et-outils/publications-de-la-d2ie" target="_blank">Références et notions clés</a>), la production d'outils de référence,... ont abouti et d'autres très stratégiques étaient en cours quand je suis partie. Je ne peux évidemment en parler. Nous avons systématiquement cherché à décloisonner, à donner de la cohérence aux actions menées et avons, je crois, malgré de rares (mais actifs) blocages, insufflé de manière durable l'esprit d'un nouveau mode de gouvernance, fondé sur l'échange d'informations, entre acteurs publics et avec les entreprises, et sur la prise en compte systématique des enjeux internationaux. Nous avons traité de manière égale les quatre piliers de l'IE : veille/anticipation, sécurité économique, influence internationale et sensibilisation/formation. Cela n'aurait pas été possible sans la présence à mes côtés de Conseillers remarquables de compétence et de dévouement à l'intérêt général. Je souhaite que les résultats obtenus soient pérennisés et que les voies ouvertes se développent. J'adresse mes vœux de réussite à mon successeur car à ce poste, c'est de la compétitivité et de l'avenir de la France qu'il s'agit. <br />
<br />
A ce poste stratégique, j'ai pu constater que nombre des observations que j'émettais dans mes livres, notamment dans "<a href="http://www.inter-ligere.fr/index.php/geopolitique/245-42nous-et-le-reste-du-monde" target="_blank">Nous et le reste du monde</a>" (2007, nominé Prix Turgot 2008), consacré à la nécessité de changement de paradigmes des élites françaises, étaient toujours d'actualité. En même temps, il faut s'abstenir de toute démagogie, facile mais particulièrement dommageable en ces temps fragiles. La voie est étroite entre une indispensable révolution pacifique des esprits des dirigeants et la non moins indispensable obligation de conserver des repères essentiels et d'éviter le changement copié/collé ou par principe. C'est la voie que je me suis efforcée de tenir dans mon poste. J'ai peut-être une certaine inclination à mener cette action, étant administratrice civile d'origine, n'appartenant pas aux "grands corps" de l'Etat, ni à aucun parti, clan ou réseau, hors les nombreux réseaux de compétences et d'amitiés que je me suis constitué au fil des années en France et à l'étranger. Je suis ce qu'on appelle un produit de la méritocratie et des concours de la République, née bien loin de "l'establishment", que j'ai pu connaître par la suite, dans une famille très diverse par ses origines ainsi que politiquement et socialement. Je pense qu'il faut avant tout s'abstenir d'étiqueter les gens par catégorie ou par origine, quelle qu'elle soit. Estimer et juger selon ces critères est le début du racisme et du totalitarisme. Ainsi, ma promotion de l'ENA est connue (en France essentiellement...) pour avoir produit plus d'hommes et femmes politiques que d'autres, de droite et de gauche. J'aurais pu intégrer la promotion d'avant ou celles d'après, et j'aurais probablement suivi peu ou prou le même <a href="http://www.clauderevel.com/wiki/tiki-index.php?page=Claude Revel" target="_blank">cursus</a>, fondé sur mes compétences, mon travail et mes centres d'intérêt, comme bien d'autres. Peut-être de manière moins fréquente dans l'administration, je sais ce que c'est que d'aller chercher un contrat soi-même (grande satisfaction quand on y arrive), d'essayer de convaincre puis de satisfaire un client et de gérer une petite structure avec toutes les difficultés que cela implique. Je connais aussi l'absolue nécessité de connaissance précise de l'environnement et de dialogue multiculturel quand on travaille à l'international et qu'on veut également convaincre. Dans le privé, j'ai toujours consacré une partie de mon temps à travailler bénévolement pour l'intérêt général, comme Conseillère du commerce extérieur de la France puis en adressant personnellement depuis 2001 des notes à tous les pouvoirs en place, proposant des réformes indispensables de la gestion de l'Etat face à la mondialisation, que j'ai également déclinées dans <a href="http://www.clauderevel.com/wiki/tiki-index.php?page=Publications et conférences" target="_blank">mes livres, articles et conférences</a>. J'ai essayé de les mettre en œuvre à la D2ie, le gouvernement en place en 2013 m'ayant donné la chance de m'y exercer. <br />
<br />
J'ai plus que jamais l'intention de continuer à servir mon pays, qui se trouve confronté à des enjeux de développement et à des dangers tels qu'ils devraient unir tous les hommes et femmes de bonne volonté pour les traiter. Notamment, ce qu'on appelle "la guerre des idées" -qui fonde et précède toutes les autres- est vital et nous sommes en France et en Europe assez démunis de ce point de vue. Il s'agit non seulement de se donner une armature intellectuelle face à des dérives idéologiques mortifères en tous genres mais aussi les moyens d'intelligence économique et d'influence internationale de la mettre en œuvre. <br />
<br />
<a href="http://www.clauderevel.com/wiki/tiki-index.php" target="_blank">Site de Claude Revel</a><br />
Twitter : @ <span class="screen-name">ClaudeRevel</span><br />
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<br />Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-87882592457401641772013-06-02T07:31:00.006-07:002015-08-28T04:00:10.254-07:00Claude Revel nommée déléguée interministérielle à l'intelligence économique Claude Revel a été nommée déléguée interministérielle à l’intelligence économique par le <a href="http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-dispositif-d-intelligence-economique" target="_blank">Conseil des ministres du 29 mai 2013</a>. <br />
<br />
Claude Revel was appointed Déléguée interministérielle à l’intelligence économique by the <a href="http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-dispositif-d-intelligence-economique" target="_blank">French Council of Ministers on 29 May 2013.</a> <br />
<br />
Elle a mis fin à son entreprise, ses fonctions et ses mandats privés. <br />
She dissolved her company and put an end to her private Directorships and positions. <br />
<br />
<span style="font-size: small;">"<i>Je suis très honorée de la confiance qui m'est ainsi accordée et ferai le maximum dans mon domaine de compétences pour répondre de manière satisfaisante aux défis posés à notre pays et en particulier à notre économie, avec pour guide l'intérêt général.</i></span><br />
<span style="font-size: small;"><i><br /></i></span>
<span style="font-size: small;"><i>Je ne pourrai plus m'exprimer de manière aussi personnelle que j'avais
usage de le faire, par respect d'une réserve qui pour moi est un devoir
légitime et important, et pour des raisons évidentes liées à mes
activités actuelles."</i></span><br />
<br />
<h4>
<span style="color: red;"><u><b>P.S au 4 janvier 2014 </b></u></span></h4>
<h4>
<span style="color: #cc0000;"><b><span style="font-family: "Helvetica Neue",Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Je peux néanmoins souhaiter à tous une excellente année 2014, dont il nous appartient collectivement de faire une grande année d'évolution pacifique et prospère dans le monde. </span></span></b></span></h4>
<br />
<br />Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-70132347024379216152013-05-13T02:26:00.002-07:002013-05-24T07:33:26.199-07:00Entreprises françaises, investissez dans la pensée ! On ne le dira jamais assez, le fameux <i>soft power</i> américain, qui soutient le poids de la puissance économique et politique américaine, est aussi et surtout animé et financé par les entreprises et leur fondations, bref le secteur privé en général, qui en ont compris l'importance non tangible mais bien réelle. On connaît les célèbres fondations qui développent des projets internationaux (Soros avec Open Society, évidemment Rockefeller, Heritage, etc.) et aujourd’hui arrive un "petit nouveau" : Mark Zuckerberg qui selon le Wall Street Journal repris par le Monde chercherait lui à lever 50 millions de dollars de la part de pairs (comme le fondateur de Linkedin, Reid Hofffman) pour avec des "camarades de classe" Harvard développer un think tank /groupe de pression politique, diffusant des avis et conseils sur des sujets de société. <a href="http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703860104575508472745513134.html" target="_blank">M. Zuckerberg a déjà donné des dizaines de millions aux écoles de Newark </a>et <a href="http://www.huffingtonpost.com/2013/02/12/mark-zuckerberg-paul-allen_n_2669348.html" target="_blank">près de 500 millions de dollars à la Silicon Valley Community Foundation.</a><br />
Avis aux entreprises françaises intéressées: nous avons des projets utiles, venez nous voir! Venez aussi nous voir à SKEMA Business School. C'est notre travail de produire de la pensée utile et opérationnelle, unissant les compétences des meilleurs experts dans de très nombreux domaines et régions du monde. <br />
<a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-index.php?page=Contacts" target="_blank">Nos coordonnées sont sur le site IrisAction</a>. Ou sur celui du <a href="http://www.skema-bs.fr/faculte-recherche/centre-intelligence-economique-et-influence" target="_blank">Centre global Intelligence & Influence de SKEMA.</a><br />
<br />
<br />Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-23663768150543893992013-05-13T01:56:00.000-07:002014-01-04T04:41:35.425-08:00Les nouvelles news<br />
Si l'on y regarde bien, les nouvelles sont faites en majorité par des hommes et surtout, la parole est beaucoup donnée aux hommes dans les débats, les interviews, les chroniques. La raison trop souvent avancée : <b>"</b><i><b>Il y a trop peu d’expertes femmes". [</b></i>Comme<i><b> : il y a trop peu de femmes suffisamment compétentes pour devenir administrateurs indépendants ou pour accéder à des postes de direction ou pour faire de la politique à haut niveau]. </b></i>Et même<i><b> : "Ce n'est pourtant pas faute d'essayer"</b> !!!!!!!!! (</i>j'ai moi-même souvent entendu ce discours hypocrite).<br />
<br />
On citera à ces malheureux en manque d’expertise féminine le <a href="http://www.leguidedesexpertes.fr/" target="_blank">Guide des Expertes</a> publié en janvier 2013 par l'agence Epoke. Plus d'excuses -entre autres- pour les débats exclusivement masculins. <br />
<br />
C'est aussi pour lutter contre ces idées reçues et leurs conséquences en termes de contenu de l’information, que <a href="http://www.lesnouvellesnews.fr/" target="_blank">Les nouvelles news</a> a été créé par une femme journaliste. Son côté parfois politiquement correct peut agacer mais la majorité des articles sont très intéressants et pointent des aspects de l'information oubliés ou soigneusement rélégués par les chers confrères. Il faut lire<a href="http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/revue-de-presse/69-femmes-dans-le-monde/2798-le-tour-du-monde-du-jeudi" target="_blank"> la revue de presse internationale du jeudi </a>, <span style="font-family: "Times New Roman","serif"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-language: EN-US; mso-fareast-theme-font: minor-latin;">où l'on apprend par exemple la mise en place de lois
discriminatoires en Indonésie, le zèle -il me semble nouveau- de la police
algérienne envers les conductrices femmes (remarquez, dans ce pays, elles ont le
droit de conduire et de se plaindre et elles l'utilisent!),</span> le débat sur le traitement des femmes écrivains américains par Wikipédia, les disparitions de filles dans plusieurs pays, mais aussi <a href="http://www.lorientlejour.com/article/813077/des-filles-afghanes-se-liberent-dans-un-concert-rock-tres-particulier.html" target="_blank">un concert de rock organisé à Kaboul pour des femmes </a>à la ... barbe des intégristes et autres talibans, dans un lycée français d'ailleurs. Bravo la France !<br />
On y apprend aussi ... l’<a href="http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/sexisme-ordinaire/2797-dominique-bona-ma-cher-confrere" target="_blank">obligation à l'Académie française d'appeler <b>les académiciennes</b> "cher confrère"</a>.... Ouh! les académiciens.<br />
<br />
<br />Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-55827288884821057422013-04-08T11:04:00.000-07:002013-04-09T02:47:44.331-07:00De la norme inutile à la métanorme <strong>La norme inutile</strong> <br />
Quand j'ai été <a href="http://www.assemblee-nationale.tv/chaines.html?media=4053" target="_blank">auditionnée par les députés de la Commission des Affaires économique de l'Assemblée nationale,</a> une des premières questions a été : mais alors, avec toutes les normes que nous avons, vous voulez encore en créer ? <br />
NON, NON et NON. je dis bien dans <a href="http://www.commerce-exterieur.gouv.fr/renforcer-influence-france-sur-normes-internationales-rapport-revel" target="_blank">mon rapport</a> à la ministre Nicole Bricq: <br />
- qu 'il faut chasser la norme inutile, qu'elle soit d'origine publique ou privée (attention au business de la norme et à ceux qui en créent pour en vendre, y former, auditer... puis actualiser); ou encore attention au pullulement de normes privées (cahiers des charges) qui sont des freins pour les PME; <br />
- que le normalisateur ou législateur français réfléchisse en termes internationaux avant toute nouvelle norme ou règle nationale supplémentaire : quel sera l'effet de ce nouveau texte sur notre position internationale , nos concurrents ont-ils les mêmes lourdeurs ? En sens inverse, comment peut-on tirer parti d'une position avancée en en faisant une norme utile qui pourra ensuite être montrée à l'étranger ? Etc. Toute une approche à acquérir ou développer... <br />
<br />
<strong>La norme outil de développement des marchés</strong> <br />
Mais comme la norme et la règle sont aujourd'hui à 90% d'origine étrangère, il est indispensable : <br />
- d'être présent dans les lieux et les processus de leur élaboration pour chasser la norme inutile et promouvoir des process de production et de gouvernance que nous considérons comme les meilleurs; <br />
- de les anticiper et si possible de les influencer le plus en amont possible. <br />
<br />
La norme doit être vue comme un outil proactif aux mains des entreprises pour leur ouvrir des marchés. Elles ne doivent pas laisser cette tâche à l'Etat et en sens inverse, si l'Etat leur en impose trop, elles doivent le dire, s'opposer et proposer. Les fédérations professionnelles sont la pour cela. Les secteurs public et privé doivent en revanche travailler ensemble en subsidiarité et en concertation. <br />
<br />
<strong>La norme outil de pérennisation de valeurs</strong><br />
Derrière toute norme ou règle il y a une approche, des valeurs, une vision du monde. Y compris derrière les plus techniques (voir l'exemple de la ractopamine <a href="http://www.commerce-exterieur.gouv.fr/renforcer-influence-france-sur-normes-internationales-rapport-revel" target="_blank">dans mon rapport</a>, je vous laisse découvrir). <br />
<br />
Pour arriver à une gouvernance mondiale apaisée, il nous faut nous mettre d'accord sur des normes supérieures, des métanormes.<br />
<br />
Une me paraît fondamentale car beaucoup en découle : c'est celle de la <u><strong>laïcité,</strong></u> qui garantit la coexistence pacifique des religions et le respect de tous, en particulier des femmes, qui sont toujours la cible des intégristes. Malgré les apparences, elle est fortement menacée et sa mise en cause est soutenue par les pays les plus riches, qu'ils soient islamiques, par conviction, ou ultra libéraux, pour lesquels rien ne compte hors le fonctionnement du marché et où on est bien content qu'un peu de religion tienne les gens tranquilles et au travail. Voir sur ces points <a href="http://www.vuibert.fr/ouvrage-9782311006322-la-france-un-pays-sous-influences.html" target="_blank">mon dernier livre "La France : un pays sous influences?"</a> <br />
<br />Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-48707770712206258012013-02-19T02:39:00.001-08:002013-02-19T02:39:26.877-08:00Les données, outil de puissance économique et politique Je compare depuis longtemps l'information à une ressource aussi importante que l'énergie physique. Aujourd'hui plus que jamais, la maîtrise de ce qu'on appelle Big data (les Anglo saxons sont très bons en packaging) est une arme de puissance, économique et politique (cf. mes post précédents). <br />
Et les puissances privées nées dans un garage sont bien aidées par leurs Etats. Quand les Européens "en prendront-ils de la graine"?? <br />
Voir un article lumineux <a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/01/07/les-donnees-puissance-du-futur_1813693_3232.html?goback=%2Egde_28029_member_210575316%2Egmr_28029" target="_blank">"Les données, puissance du futur"</a> (le monde.fr)<br />
Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-48910860363426676822013-02-17T08:11:00.001-08:002013-02-19T10:39:08.157-08:00In search of the Public Good / A la recherche de l'intérêt général Le capitalisme en mutation peut choisir de favoriser et donc de valoriser deux types de comportements de la part du citoyen (lequel n'est pas nécessairement un être rationnel,contrairement à ce que nous dit la théorie économique). <br />
<br />
Le premier consiste en toujours plus de consommation, celle-ci étant de plus en plus guidée sans qu'il s'en rende compte. Il s'agit d'un soft totalitarisme au demeurant pas désagréable pour qui n'en a pas conscience, et comment en avoir conscience si votre famille ou l'école ne vous a pas donné les outils nécessaires pour le faire. C'est a priori ce vers quoi on s'achemine dans les pays occidentaux. La France fait encore un peu figure d'exception mais n'arrive pas à défendre une autre vision et peu à peu se fait marginaliser, d'où la tentation de rejoindre les autres pays. Dans cette logique là, il y a peu d'Etat, peu de dépense publique, le "bien public" est assuré par des fondations privées charitables. Surtout, on continue à prôner comme comportement "normal" celui de rechercher toujours plus de bien-être individuel, entendu comme toujours plus d'argent et de consommation, dans une indifférence de plus en plus marquée à ses congénères en tant qu'êtres, sauf via les réseaux sociaux qui sont un reflet virtuel de relations humaines, profondément déstabilisants s'ils sont le seul ou principal mode de relation au monde. Ce modèle est valorisé par les médias et les "people". Le consommateur n'est en réalité pas libre de ses choix mais ne s'en rend pas compte. Le système d'éducation nationale, quand il n'est pas peu à peu privatisé, privilégie un enseignement de base pour tous et l'accès aux matières supérieures à une élite. Comme je le disais dans un dernier post, en exagérant un peu, ce système fait penser à celui du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Meilleur_des_mondes" target="_blank">Meilleur des mondes, d'Aldous Huxley</a> ou encore à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fahrenheit_451" target="_blank">Fahrenheit 451 de Ray Bradbury</a>. <br />
<br />
Mais une autre tendance monte, la double demande diffuse de comportements plus altruistes et d'intérêt général. Dans les deux cas, comment les valoriser dans une économie fondée sur le gain, l'achat, la vente ? Certes l'altruisme rejoint l'intérêt quand on a des populations vieillissantes ou quand on doit gérer la grande diversité multiculturelle. Dans ces cas-là, la seule recherche consumériste conduit à l'impasse, à des populations qui se côtoient sans se voir et qui un jour ne se comprennent plus du tout. La valorisation de l'intérêt général fait l'objet <a href="http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/approfondissements/interet-general-interets-particuliers.html" target="_blank">d'études économiques depuis longtemps</a>, on en a déjà parlé. Il est beau et séduisant mais il se heurte à un problème de taille non résolu : qui prend en charge l'intérêt général ? Comment paye-t-on ceux qui l'assument ? Et il rejoint la question de l'altruisme : comment encourage-t-on, voire remunère-t-on ceux qui se soucient des autres ? Comment laisse-t-on s'exprimer l'humanité et la spiritualité des êtres, tout en assurant une cohésion autour de valeurs respectées par tous (c'est le but de la laïcité) ? Aujourd'hui seul le comportement de lutte et de compétition est valorisé au niveau individuel. Il y a longtemps, on confiait la gestion de l'intérêt général à une catégorie de la population payée pour cela, les fonctionnaires. Mais les déviations catégorielles du système autant que l'endettement excessif des Etats ont conduit à dévaloriser cette manière de faire. <br />
<br />
On peut aussi nier le besoin et la notion même d'intérêt général. Alors la méthode est de supprimer le concept en réduisant le nombre de ceux qui le gèrent (aujourd'hui, en France,les fonctionnaires). C'est peu à peu ce qui a tendance à se faire en Europe, sans pour autant que ce besoin soit assumé, comme aux Etats-Unis, par des privés et des églises. Par un glissement (faussement) logique organisé par certains courants politiques, "les fonctionnaires sont trop nombreux" conduit à "les fonctionnaires ne servent à rien" puis à "l'intérêt général n'existe pas". Or rien n'est moins vrai. L'intérêt général existe, il est multifacettes, il n'est pas la somme des intérêts particuliers, il repose sur des valeurs communes aux citoyens -c'est pour cela qu'il est fondamentalement démocratique- qu'une autorité publique légitime doit faire respecter, voire prendre en charge (domaines à déterminer) pour empêcher la loi de la jungle, c'est à-dire faire de l'homme autre chose qu'un animal un peu différent des autres. Mais <a href="http://mondediplo.com/2000/06/15publicgood" target="_blank">comment mesure-t-on cet intérêt général ou public good</a>, puisqu'il faut tout mesurer ? Et d'abord, comment le définit-on ?<br />
<br />
Il faudra apprendre à mesurer le bien-être collectif, ce qui dans le bien-être individuel vient d'une harmonie avec les autres, avec sa communauté, ce matériau invisible en chacun qui permet à une société d'assurer un "vivre ensemble" satisfaisant. Pas de miracle, pour atteindre cet intérêt général, qui à côté des activités régaliennes se décline en santé, culture, école, recherche, il faudra qu'"on" (le décideur politique) soit capable de canaliser une partie de la valeur créée par la production de richesses vers le bien commun (qui consiste aussi à favoriser la recherche permettant cette production de richesse). Attention, nous avons dit le bien commun et pas les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Corporatisme" target="_blank">corporatismes</a> qui souvent le captent au profit d'intérêts particuliers, tout en s'en autoproclamant seuls porteurs légitimes. Le bien commun et l'intérêt général font ressortir des limbes deux notions oubliées : la responsabilité de l'élu et celle de l'Etat au service de tous. <br />
<br />
Dans tous les cas, il apparaît urgentissime de réhabiliter partout en UE la nécessité de canaliser une partie importante de notre valeur ajoutée nationale vers l'enseignement de la République : il est la seule réponse aux défis énormes qui nous sont présentés (et peu traités), qu'il s'agisse de la nécessité de recherche pour survivre ou de la coexistence de populations. <br />
Il est très étonnant de voir les paradoxes de la pensée dirigeante majoritaire en UE en ce moment : réduire l'Etat par tous moyens, se moquer des contrôles et casser les corps qui les assument mais dénoncer à grands cris les fraudes comme celles du cheval. Ou encore, donner de moins en moins de moyens à l'école, ou la privatiser, et ensuite déplorer la montée des particularismes et notamment, des extrémismes religieux, sans parler de l'incivisme.<br />
<br />
Dans tous ces cas, c'est la notion d'intérêt général qui est en cause. La bonne nouvelle est que les citoyens ne sont pas tous inconscients de ces enjeux, comme le prouvent les manifestations et protestations récurrentes. La mauvaise nouvelle est qu'il serait plus que temps que les pouvoirs publics légitimes en Europe se préoccupent de chercher une alternative politique renouvelant la doxa ultralibérale mortifère pour tous à terme (c'est une libérale qui parle), mais qu'on n'en prend pas le chemin et qu'il y a fort à craindre que nous occidentaux sombrions soit dans le soft totalitarisme énoncé au début, qui un jour ou l'autre deviendra moins soft, soit dans des extrémismes religieux ou idéologiques qui exploitent la frustration de cette négation de la part altruiste et spirituelle de l'homme, pour la détourner vers des soi-disant progrès qui seront des régressions. Bref dans les deux cas, des néo totalitarismes.<br />
<br />
Il est urgentissime pour les gouvernements (pourquoi pas au G20?) de réfléchir de manière indépendante à un modèle renouvelé. Ce n'est pas si difficile, mais il faut être plusieurs. Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-23811220417020488972013-02-12T11:53:00.000-08:002013-02-12T23:15:08.113-08:00Du terrain à l'analyse : le consommateur de plus en plus méprisé Il est bon d'avoir à se frotter au terrain : je viens d'avoir 2 expériences que seuls une TPE (1) et un consommateur lambda (2) peuvent avoir, autrement dit, que n'auront jamais ceux qui nous disent que plus de concurrence amène plus de bienfaits au consommateur :<br />
(1) étant désormais <a href="http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/professionnels?pageId=professionnels&espId=2&sfid=20" target="_blank">obligée par les Impôts de payer la TVA de ma société en ligne</a> (censément pour faciliter la tâche...), je demande à ma banque de mettre en place le prélèvement le 16 novembre 2012, selon la règle indiquée par téléphone à mon agence. Au 15 janvier rien n'était fait, je me retrouve donc avec une majoration et heureusement un inspecteur compréhensif mais je découvre une désinvolture, une inorganisation et pour tout dire un aimable ("très cordialement") mépris du client au sein de cette (très grande et très internationale) banque. Et ce, depuis le transfert des services antérieurs de l'agence à un centre commun, où personne n'est au courant de rien et où l'activité principale semble être de botter en touche sur le voisin. Il faut quand même préciser que la banque en question a licencié il y a un an ou deux je ne sais plus près de 10000 personnes dans le monde et qu'elle est très profitable (pas pour moi en tout cas!!!). La discussion est kafkaïenne, avec des personnages qui vous assurent de leur grande cordialité à chaque mail mais qui ne sont jamais là quand on téléphone. Existent-il d'ailleurs ? Peut-être sont-ce des robots (mal réglés) avec des noms d'hommes ?? La prochaine fois je dévoile le nom de la banque. <br />
Je me permets de parler de mon cas car il n'est pas unique. J'entends tous les jours des gens se plaindre, ou plutôt, soupirer et se résigner. Facile pourtant ! "<a href="http://www.lepoint.fr/economie/face-aux-hausses-des-assurances-lagarde-appelle-a-faire-jouer-la-concurrence-22-01-2011-130990_28.php" target="_blank">Mais changez donc de banque, faites jouer la concurrence</a>", nous disait l'ancienne ministre. Aussi amusant que " prenez votre vélo au lieu de votre voiture". Et pourquoi pas plaignez-vous de devoir attendre 15 mn, en moyenne pour avoir la moindre information de nos grands fournisseurs! Mêmes expériences de négligence chez mon opérateur de téléphone, où par deux fois fin décembre la ligne coupa brutalemnt quand je persistai à demander qu'on essaie de me régler un problème technqiue. <br />
Mais oui, voyons, plaignez-vous, faites joeur la concurrence... Tout le monde a le temps de le faire bien sûr...On se moque de qui ? <br />
La vérité est que les grands groupes ne prennent plus de gants qu'avec leurs actionnaires et leurs banquiers. Que les clients sont des moutons qu'on endort avec des "newsletters" insipides et des pubs "créatives" (on ferait mieux d'utiliser les moyens mis en oeuvre à former correctement les employés qui répondent aux demandes), qu'on finit par tellement décourager que tels les victimes du syndrome de Stockolm, ils en viennent à ne plus se rebeller contre leurs persécuteurs. <br />
Au niveau global, le consommateur citoyen est de toute manière de plus en plus décervelé, dès la formation initiale (cf. la quasi-suppression de l'histoire, de la philo, la moquerie sur la culture, <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-princesse-de-cleves-defie-le-president_746201.html" target="_blank">la Princesse de Clèves, cette idiotie..)</a>. Et on lui fait admettre à peu près ce qu'on veut via les réseaux dits sociaux. Heureusement certains les utilisent pour sensibiliser... Encourageons-les.<br />
Au total on obtient des citoyens consommateurs de plus en plus avides, de moins en moins critiques, de moins en moins respectés, qu'on peut se permettre de traiter n'importe comment, de toute manière ils ne peuvent rien faire et surtout, il ne veulent rien faire, satisfaits de nouvelles consommations et de nouvelles histoires à regarder. Ces histoires sont de plus en plus horribles d'ailleurs, je suis frappée par la quantité de films et livres qui se croient obligés d'évoquer avec complaisance des scènes de tortures, qui étaient rarissimes auparavant. Peu importe, cela plaît et <em>in fine</em> anesthésie. <br />
Mais à force, ces consommateurs citoyens aussi peu considérés, que font -ils ? Certains obéissent (la majorité), d'autres se réfugient dans l'idéologie anti élites (c'est nul, mais comment les condamner) ou dans le peu de spiritualité qu'on leur laisse (les fondamentalistes sont en tête de gondoles). <br />
<em>Il est urgent de réfléchir sur une reconstruction de la notion d'intérêt général.</em>Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-18724448097450139642013-02-06T11:10:00.002-08:002013-02-06T11:10:31.568-08:00Parce qu'il y a "aussi" !! des femmes expertes... L'existence du "Guide des expertes" n'offrira plus d'excuses aux médias pour continuer à n'interroger que 20% de femmes sur les sujets de fond (et encore, en les cantonnant à certains ). <br />
Messieurs, <a href="http://femmes.gouv.fr/?s=expertes" target="_blank">il y a des expertes femmes sur quasiment tous les sujets</a>. Le Guide en recense 317 mais il n'est pas exhaustif! <br />
Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-595853695891422502013-02-06T11:02:00.005-08:002013-02-06T11:06:04.657-08:00Rapport enfin remis! Je suis particulièrement heureuse d'avoir terminé ce rapport sur "<strong>Développer l'influence normative internationale stratégique de la France</strong>" (mais cela, c'était le 28 décembre dernier) et surtout de <a href="http://www.commerce-exterieur.gouv.fr/renforcer-influence-france-sur-normes-internationales-rapport-revel" target="_blank">l'avoir remis officiellement à la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq,</a> le 31 janvier. <br />
Il est disponible en ligne sur le site du ministère du Commerce extérieur (lien ci-dessus). <br />
J'ai entendu environ 150 personnes, d'horizons les plus variés, dont au moins le tiers s'était manifesté spontanément. Toutes ont joué le jeu et ont beaucoup parlé et suggéré. Au total, j'ai constaté à la fois une palette impressionnante de compétences, qui rendent fier d'être français et une difficulté -mentionnée par presque tous- d'intelligence collective, c'est-à-dire d'organisation et de jeu en commun. Le bon point, c'est cette conscience du problème! Qui est justement l'objet du colloque de l'IHEDN à l'OCDE le 7 février "<a href="http://www.ie2013.fr/" target="_blank">L'intelligence collective, condition de l'intelligence stratégique</a> ?". Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-70159800478501368142012-09-23T08:02:00.000-07:002012-09-24T04:45:52.858-07:00ICONOMIE, une conférence formidable le 19 septembre 2012<span style="background-color: black;"></span><br />
<span style="color: #272262;"><span style="color: black;">
</span></span><br />
<em><strong>Une stratégie pour la compétitivité, la croissance,</strong></em><br />
<em><strong>la renaissance de la France</strong></em> , tel était le titre de <a href="http://www.xerfi.fr/xerficanal/Newsletter/Xerfi-canal-151.html?utm_source=Sarbacane&utm_medium=email&utm_campaign=20+septembre+2012+-+Xerfi+Canal+150">la conférence de l'Institut Xerfi le 19 septembre</a> dernier.<br />
<br />
Je vous laisse la regarder et prendre connaissance de la mine d'informations et de réflexions qu'elle contenait et j'ajouterai ci-dessous quelques commentaires de mon cru. <br />
<br />
1. Il se dégage de cette conférence une vraie vision que le titre "Iconomie" a peut-être tendance à réduire. Je citerai le Président du groupe XERFI, Laurent Faibis : "Je n'ai jamais vu un futur se concrétiser dans un modèle économétrique" ou, citant lui-même Gramsci "Le vieux ne veut pas mourir et le jeune ne peut pas naître" et enfin "On s'est détourné du modèle entrepreneurial, les yeux fixés sur le modèle anglo-saxon". <br />
<br />
En bref, il faut savoir tirer parti du numérique, mais en tant que technique au service d'un changement complet de vision, que personnellement je prône depuis des années, <a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-index.php?page=Publications et conférences">voir mes publications et conférences.</a><br />
<br />
2. L'État en a pris pour son grade et certes nous aurions bien besoin d'un État stratège mais ne cédons pas à la démagogie. Je voudrais développer ce qu'ont effleuré deux questions de la salle, l'une sur l'absence de culture de la pensée et de la recherche dans les grandes Écoles (que je soulignais dans mon livre "<a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-index.php?page=Nous+et+le+reste+du+monde">Nous et le reste du monde</a>" en 2007) et l'autre, à la fin, sur la responsabilité des entreprises, rarement mise en lumière. J'y ajouterai celle des organisations professionnelles. Les chiffres fournis par Alexandre Milicourtois sur la R&D privée corroborent d'ailleurs ces commentaires et les miens qui suivent.<br />
<br />
Certes les entreprises créent la richesse et doivent être traitées avec le plus grand respect, mais ce n'est pas une raison -au contraire- pour que cela les exonère de rechercher sans cesse l'innovation (non seulement technique mais aussi managériale et sociale) et surtout, de créer ou contribuer à créer et à défendre des idées, car aujourd'hui, la pensée, l'information et les idées déterminent à la fois la réussite économique du produit et la qualité sociale des conditions de la production. Or que voyons-nous ? (à quelques remarquables exceptions près) : <br />
<br />
- des dirigeants qui ont partout repris les dogmes anglo-saxons en adoptant le "comment" sans se demander le "pourquoi", à savoir si le copié collé de process et modèles est nécessairement bon et si le modèle du capitalisme financier, ou de la financiarisation de l'économie, était le meilleur pour la France et pour l'Europe continentale. Mieux ils ont accompagné ces évolutions avec enthousiasme. Les entreprises et banques françaises et encore plus leurs organisations professionnelles, dont ce serait le vrai rôle, ont rarement été proactifs pour créer un type de management autonome et influencer les normes internationales essentielles (IFRS par exemple) ; <br />
<br />
- comme il a été dit en conférence, les entreprises françaises ont beaucoup moins bien traité leurs sous-traitants que les allemandes, par exemple, et ont délocalisé dès qu'elles le pouvaient, choisissant ce moyen facile pour abaisser leurs coûts mais en revanche n'investissant pas suffisamment pour réellement rétablir une compétitivité sur le long terme ; <br />
<br />
- ne parlons pas des résultats calamiteux, en tout cas en matière d'emploi, d'une formation professionnelle gérée paritairement par les partenaires sociaux, patrons et syndicats, bien d'accord pour administrer ce pactole dans une transparence très restreinte ; <br />
<br />
- dans beaucoup d'entreprises, une manière de traiter les jeunes qui devrait faire réfléchir : stages utilisés comme emplois et, alors qu'on cultive de plus en plus l'initiative chez ces jeunes dans l'enseignement supérieur, un management peu collaboratif malgré les grands principes affichés ; les PME sont d'ailleurs souvent plus responsabilisantes pour les jeunes et pratiquent mieux une authentique RSE, contrairement à ce que l'on pourrait penser ; <br />
<br />
- en conclusion, et cela rejoint le point 1, une méfiance fréquente des dirigeants pour la pensée, "qui fait perdre du temps", contrairement à leurs homologues américains qui n'hésitent pas à financer largement des think tanks et pas par mécénat, comme une galerie, mais pour produire de la pensée, creuset de leurs stratégies futures, et qui plus est, prendre des positions sur les sujets d'intérêt général. <br />
<br />
Donc critiquons l'Etat non stratège et cherchons à le faire évoluer, critiquons le niveau du débat des hommes politiques (mais je ne sache pas qu'aux USA ou en UK ce soit mieux...) mais demandons aussi à nos entreprises et organisations professionnelles et syndicales (je n'oublie pas ces dernières) de jouer leur rôle dans une économie internationale devenue multipolaire et où les rôles sont de plus en plus partagés entre public et privé. <br />
<br />
Le salut viendra d'une coopération harmonieuse, chacun avec ses compétences, du public et du privé et aussi, comme le souligne très justement la conférence Iconomie, d'une prise en compte de l'information et d'une écoute des idées nouvelles par les "leaders" publics et privés, qui sinon se <br />
retrouveront dépassés par les hommes et femmes qui travaillent sous leurs ordres dans les administrations, entreprises, organisations professionnelles, syndicats, ONG, think tanks... , qui sont déjà dans l'Iconomie via les réseaux et qui aspirent à un renouveau. <br />
<br />
<span style="background-color: #444444;"><br /> <strong><span style="color: #272262;"></span></strong></span><br />
<strong><span style="color: black;"></span></strong><br />Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-91911763152916849382012-09-23T07:05:00.003-07:002012-09-23T07:05:43.313-07:00Mission pour la ministre du Commerce extérieur<br />
Je suis heureuse d'annoncer <a href="http://www.commerce-exterieur.gouv.fr/claude-revel-missionne-sur-developpement-linfluence-francaise-matiere-normes" target="_blank">la mission que vient de me confier Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur</a> sur un sujet sur lequel je travaille et écris depuis de nombreuses années, <a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-index.php?page=Publications et conférences" target="_blank">voir liste de mes publications et conférences.</a> Je ressens l'importance du défi! <br />
Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-84579617415734672922012-08-22T03:03:00.000-07:002012-09-23T00:59:51.590-07:00A lire, deux papiers différents des points de vue habituels (cela fait du bien) : "Dette souveraine : oui nous sommes solvables" (Revue Banque) et "Syrie-France: soyons un peu raisonnables" (CF2R)A lire le dernier numéro de la <a href="http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/article/les-democraties-occidentales-presentent-un-dysfonc?utm_medium=EMAIL&utm_source=EMAILING&utm_campaign=Revue%5FBanque&utm_term=NL%5FDettes"><b>Revue Banque</b></a> "Spécial Dettes Souveraines : Le basculement d'un monde, L'insolvabilité des Etats, La crise vue d'ailleurs, Le point de vue des juristes, L'avenir des marchés de la dette souveraine..." qui se signale par des réflexions aussi intéressantes qu'iconoclastes, notamment l'article <a href="http://www.revue-banque.fr/risques-reglementations/article/dettes-souveraines-oui-nous-sommes-solvables?utm_medium=EMAIL&utm_source=EMAILING&utm_campaign=Revue%5FBanque&utm_term=NL%5FDettes"><b>Dette souveraine : oui nous sommes solvables</b></a> de Michel Henochsberg (Université Paris X).<br />
Pour continuer dans le non politiquement correct voir le site du CF2R, et notamment <a href="http://www.cf2r.org/fr/notes-de-reflexion/syrie-france-soyons-un-peu-raisonnables.php"><b>Syrie-france : soyons un peu raisonnables</b></a>.Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-62866723594945596192012-07-22T10:31:00.001-07:002012-07-23T07:53:30.921-07:00LES VIDEOS ET LES COMPTES RENDUS DE LA CONFERENCE DU 30 MAI ENFIN DISPONIBLES !<a href="http://www.skema-bs.fr/blogs/centre-global-intelligence-economique-et-influence/lists/categories/category.aspx?CategoryId=5&Name=Centre%20GIISK" target="_blank">Sur le site de SKEMA Business School</a>
ou directement :
Première partie
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/CYMEyIP-Cr8" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Deuxième partie
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/BwLAIFF106A" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
Troisième partie
<iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/hTwtwjISvkU" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-45211702134707176932012-07-10T07:15:00.001-07:002012-07-10T09:03:03.510-07:00Mon commentaire dans le FT.com du 5 juillet<br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;">
<span style="font-family: Calibri;">Depuis quelques mois, je suis « Professeur annotateur » pour les membres
de la <em>Business education</em> communauté du Financial Times. Je dois dire que je trouve le FT très fin et mesuré dans ses propos sur François Hollande, ce qui tranche avec les jugements à l'emporte piècee du Premier ministre britannique. Voici ci-dessous ma note sur l’article <a href="http://www.ft.com/intl/cms/s/0/b4f1ba84-c5c1-11e1-a5d5-00144feabdc0.html#axzz20EApkHHJ" target="_blank">« France : ready tojump ship »</a> se faisant l’écho d’une « <em>growing anxiety</em> » des
riches (FT du 5 juillet 2012).<o:p></o:p></span></div>
<br />
<br />
<span lang="EN" style="background-color: white; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-fareast-language: FR;"></span><br />
<span lang="EN" style="background-color: white; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-fareast-language: FR;"></span><br />
<span lang="EN" style="background-color: white; color: black; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 12pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-fareast-language: FR;"><div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 125%; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;">
<div style="background: white; line-height: 125%;">
<span lang="EN" style="background: white; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Claude Revel, Skema Business
School</span><span lang="EN-US" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN-US; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><o:p></o:p></span></div>
<span style="font-family: Times New Roman;">
</span><span lang="EN" style="background: white; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">There will be no need for
Cameron's red carpet or Zürich haven for "the rich" living in France,
as the FT article suggested at the end.</span><br />
<div style="background: white; line-height: 125%;">
<span lang="EN" style="background: white; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Mr Hollande is a smart
economist (graduate of HEC - one of the best schools of management in France)
and he knows perfectly well the basic requirements for competitiveness, for a
company as well as for a State.</span></div>
<div style="background: white; line-height: 125%;">
<span lang="EN" style="background: white; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Moreover, he is advised by
former (Macron) or current (Castries, Mestrallet etc) senior executives of
firms, banks and insurance companies. Even Mr Pinault, the symbol of French
capitalism declared in the last "Journal du Dimanche" that Mr
Hollande was the only one to be able to rebuild the country out of the
difficult situation in which it finds itself.</span></div>
<div style="background: white; line-height: 125%;">
<span lang="EN" style="background: white; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Without any spirit of
controversy, it must be said that the economic situation Mr Hollande found was
not exactly good. Two examples: the national debt had strongly increased during
the former presidency and if departures of civil servants were announced, at
the end the total amount of their salaries had not decreased. In other words,
what was announced was not necessarily done.</span></div>
<div style="background: white; line-height: 125%;">
<span lang="EN" style="background: white; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Concerning the 75%, it is a
symbol of fairness, of which I see the roots in the Bible (see the Parables). Instead of criticizing, the Medef President would rather make
proposals and first, try to rebuild one of the French major scandals: the
system of continuing education which is managed both by the Medef and the
unions and which is well known to be sadly inefficient.</span><span lang="EN" style="background: aqua; color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"> </span><br />
<span lang="EN-US" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN-US; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><o:p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">
</span><span lang="EN" style="color: black; font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-fareast-font-family: "Times New Roman"; mso-fareast-language: FR; mso-hansi-theme-font: minor-latin;">Lets' bet on Mr Hollande's awareness
and capacities. <o:p></o:p></span></o:p></span><br />
<span lang="EN-US" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 125%; mso-ansi-language: EN-US; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">
</span></span></div>
<span style="font-family: Times New Roman;">
</span><br />
<div class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;">
<br /></div>
<span style="font-family: Times New Roman;">
</span></div>
</span><br />
<div class="MsoNormal" style="background: white; line-height: 125%; margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto;">
</div>Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-3862161824283189252012-06-23T15:28:00.001-07:002012-07-12T07:22:16.750-07:00Administratrice indépendante de CLASQUINJe suis très fière d'annoncer que le 7 juin dernier, j'ai été nommée administrateur indépendant de <a href="http://www.clasquin.com/" target="_blank">CLASQUIN</a>. Clasquin est une entreprise de logistique internationale, un "organisateur de transport" doté de puissants moyens informatiques, présent dans 17 pays et qui connaît une croissance formidable depuis trente ans sous la présidence d'Yves Revol.Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-24937065952006187612012-06-23T15:09:00.003-07:002012-07-16T12:18:23.067-07:00Consulter les analyses et interviews liées à mon livreLe livre "<a href="http://www.facebook.com/LaFranceUnPaysSousInfluences" target="_blank">La France: un pays sous influences?"</a> a suscité conférences, articles de presse et émissions. <br />
Vous pourrez tout consulter sur <a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-view_articles.php" target="_blank">le site de Claude Revel.</a><br />
Voir ausi la <a href="http://www.facebook.com/LaFranceUnPaysSousInfluences" target="_blank">Page Facebook</a> du livre.Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-71072105968057803452012-06-10T11:11:00.002-07:002012-07-12T08:12:20.855-07:00Un livre sur l'influence, "une guerre sans canon et sans cadavre, mais féroce" : la chronique de Valérie Segond sur France Culture<a href="http://www.franceculture.fr/emission-journal-de-12h30-legislatives-participation-en-baisse-a-midi-2012-06-10" target="_blank">Ecouter (6 dernières minutes du journal)</a>Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-76668508036598799052012-06-03T03:48:00.001-07:002012-06-05T01:38:42.930-07:00Vrai succès de la Conférence " La France est-elle sous influences ? "<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-read_article.php?articleId=38">Vrai succès de la Conférence " La
France est-elle sous influences ? "</a></div>
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<br /></div>
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Le 30 mai soir se tenait à Sciences po une conférence dont je vous livre ici quelques photos et dont je vous laisse découvrir la description sur <a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-view_articles.php" target="_blank">Le site de Claude Revel </a>et sur la <a href="http://www.facebook.com/media/set/?set=a.261348657305678.57527.217227198384491&type=1#!/media/set/?set=a.261348657305678.57527.217227198384491&type=1" target="_blank">PAGE FACEBOOK DU LIVRE DE CLAUDE REVEL</a></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt6YDP3klJgDooKAZygYSnhGPjCIsFDElrsmDWlhRkT1XK0O-ze1Krp2EX5WLFSzk8kCdqYsza-57NGKZmX28SwUvGAXYvzO2Oj1CrkGv7FVr6TM_HZt73y5C3pPXPm8i1P0MEXf4e7U_Q/s1600/DSC_4121.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjt6YDP3klJgDooKAZygYSnhGPjCIsFDElrsmDWlhRkT1XK0O-ze1Krp2EX5WLFSzk8kCdqYsza-57NGKZmX28SwUvGAXYvzO2Oj1CrkGv7FVr6TM_HZt73y5C3pPXPm8i1P0MEXf4e7U_Q/s320/DSC_4121.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mot de bienvenue de David Colon, Directeur du campus Paris de Sciences po</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibk2qu3p9zDQnU4HuN7tbMRQT3kxcQW8Gapk3Cry_O3hqHph2EZ480Qmgz-xy1NO8TXrhvhkcZMTb8pPqA3HLdJu2HZH1JUg6VkVPAqPuHweeeaGLzfQeVRO9vR4U1CLvir_eiB3Bn1JZ3/s1600/DSC_4155.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibk2qu3p9zDQnU4HuN7tbMRQT3kxcQW8Gapk3Cry_O3hqHph2EZ480Qmgz-xy1NO8TXrhvhkcZMTb8pPqA3HLdJu2HZH1JUg6VkVPAqPuHweeeaGLzfQeVRO9vR4U1CLvir_eiB3Bn1JZ3/s320/DSC_4155.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Claude Revel, Jean-Marie Cambacérès et Jérôme Brunel</td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqdmXQKNDg9usgePgLcKP0utTzLHP2b4r1Gvd2WQZ-61HUn9f_hdzdbb5D2lH3H53l24ZkRKTQ-pHnqLW2LTK864UYYfXYSVGhp0qh8lZzBBNbbmC8klm8m7IokP6F17enFw7aQZRhxUnB/s1600/DSC_4137.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhqdmXQKNDg9usgePgLcKP0utTzLHP2b4r1Gvd2WQZ-61HUn9f_hdzdbb5D2lH3H53l24ZkRKTQ-pHnqLW2LTK864UYYfXYSVGhp0qh8lZzBBNbbmC8klm8m7IokP6F17enFw7aQZRhxUnB/s320/DSC_4137.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jean-Marie Cambacérès, Jérôme Brunel, Alice Guilhon et Eric Delbecque <br />
<br /></td></tr>
</tbody></table>
<br />
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</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVOaMljT9pBiLzlODFGxUyYeAthRgRqM76DqP-tSpfQ8R4k-xu_aMKFgzsLTCWkBpcMzXdy2k8noGH8EVtexTyVfHqmgXCqTZwUprDwZtKaKOPl2gtBnjqeP_gR9LjSz3ZNqrMb2ws4ZOa/s1600/DSC_4191.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjVOaMljT9pBiLzlODFGxUyYeAthRgRqM76DqP-tSpfQ8R4k-xu_aMKFgzsLTCWkBpcMzXdy2k8noGH8EVtexTyVfHqmgXCqTZwUprDwZtKaKOPl2gtBnjqeP_gR9LjSz3ZNqrMb2ws4ZOa/s320/DSC_4191.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Après la conférence, Salomé Berlioux, Présidente des etudiants Olivaint, Jean-Marie Cambacérès, ancien Député et Président de France-Asie, Michel Bobtcheff, Président de la Conférence Olivaint, Alice Guilhon, Directrice générale de SKEMA Business school et Claude Revel, auteure du livre "La France: un pays sous influences?" (Vuibert)</td></tr>
</tbody></table>
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</div>
<br /><br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqUdyetZ0wl3hw4v_a7Qx4NWSp9H0mojLajB-_8Qp_Afv9eLY8AiBUufJrJdsV7jBhraz-opXXcZTHGmuG9ZoRqfUFNEvwxUYjo3kUTvMkSm3GtjKcItEjofPigsl0ZQMjFpB7Rc0rbRsN/s1600/DSC_4128.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqUdyetZ0wl3hw4v_a7Qx4NWSp9H0mojLajB-_8Qp_Afv9eLY8AiBUufJrJdsV7jBhraz-opXXcZTHGmuG9ZoRqfUFNEvwxUYjo3kUTvMkSm3GtjKcItEjofPigsl0ZQMjFpB7Rc0rbRsN/s320/DSC_4128.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Les étudiants Olivaint animateurs de la conférence, Bobelle Kashio-Lukanga, Jérôme Fabiano (membre du Bureau Olivaint, également SKEMA) et en arrière-plan David Colon, Directeur du campus Paris de Sciences po. </td></tr>
</tbody></table>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfeSpZocS4a-mzdXH0mXty5TQsiigSguxBLIjndFMgjGFS7NNgf9HFfCScFomGswvb2w21hJba3smVYyAv9Q0X9c6iQ6mZfFqwKtd0ROA_Z0M12PDNkM0HXp9VboDzrwesrTt1YLHNtCtX/s1600/DSC_4106.JPG" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjfeSpZocS4a-mzdXH0mXty5TQsiigSguxBLIjndFMgjGFS7NNgf9HFfCScFomGswvb2w21hJba3smVYyAv9Q0X9c6iQ6mZfFqwKtd0ROA_Z0M12PDNkM0HXp9VboDzrwesrTt1YLHNtCtX/s320/DSC_4106.JPG" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Reine Bassène, SKEMA</td></tr>
</tbody></table>
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</div>Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-58005812968773015592012-05-08T03:00:00.000-07:002012-05-08T06:33:55.322-07:00Livres dont je recommande la lectureJe ne recommande pas que mes propres livres! <br />
Je voudrais faire partager aux lecteurs de ce blog l'intérêt de trois livres, de nature totalement différente mais qui chacun mettent en lumière des fondamentaux. Sans autre ordre que celui alphabétique de leurs auteurs :<br />
- d'abord celui d'Alexandre Jardin "<a href="http://www.grasset.fr/Grasset/CtlPrincipal?controlerCode=CtlCatalogue&requestCode=afficherArticle&codeArticle=9782246776512&ligneArticle=2" target="_blank">Des gens très bien</a>", datant de fin 2010 et aujourd'hui en Livre de Poche, livre critiqué d'un point de vue historique et considéré comme une trahison par une partie de sa famille, sur sa découverte de la vérité de son grand-père, Directeur de cabinet de Pierre Laval et la honte qu'il en ressent. C'est précisément le thème de la trahison, tout à fait assumé par l'auteur, et celui de la capacité à faire le mal sous couvert conscient ou inconscient de vouloir sincèrement faire le bien, thème présent sous Pétain et toujours présent aujourd'hui sous d'autres formes (l'islamisme radical), souligne l'auteur, qui est le fil conducteur fascinant de ce livre et la base de très lourdes interrogations ;<br />
- puis un roman de Lucien de Pena "<a href="http://www.editions-calmann-levy.com/livre/titre-416675-L-Argent-des-autres.html" target="_blank">L'argent des autres</a>" (Calmann Lévy, 2011), qui expose de manière remarquable autant qu'attrayante les mécanismes de la corruption et des financements illégaux des partis politiques. On apprend beaucoup sur les aspects concrets de ces montages que l'on soupçonne souvent sans pouvoir en deviner la construction ainsi que sur l'entraînement fatal qui conduit du "petit" trafic d'influence municipal puis régional puis national, à la grande corruption internationale ;<br />
- enfin, un ouvrage de Rafik Smati, "<a href="http://www.editions-eyrolles.com/Auteur/99853/rafik-smati" target="_blank">Vers un capitalisme féminin</a>" (Editions d'Organisation, Eyrolles, 2010) qui met en lumière une tendance forte à l'adoption de valeurs féminines dans beaucoup de pans de la vie économique et sociale, notamment avec le web et les réseaux. "Et si cette crise était celle celle du masculin ?" demande l'auteur. Il ouvre la voie à une réflexion, que j'aborde aussi dans mon dernier livre, sur le changement très profond de valeurs qui est en train de s'opérer dans la vie publique et les relations entre les gens au niveau national et international, qui fait de la force, de la violence, de la non écoute... des postures archaïques, même si (c'est moi qui parle) elles ont encore hélas de très nombreuses années à vivre, d'autant plus exacerbées qu'elles se sentent menacées. <br />
Bonne lecture !Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-54340515784118225702012-05-07T05:40:00.001-07:002012-05-07T05:40:45.348-07:00François Hollande voulait-il devenir Président de la République dès l'ENA ?C'est la question que m'a posée François-Xavier Ménage sur BFM TV, pour participer au portrait du nouveau président, ce matin 7 mai 2012. <br />
Je vous laisse <a href="http://www.bfmtv.com/a-l-ena-francois-hollande-avait-deja-des-actu27325.html" target="_blank">découvrir la réponse</a>, ainsi que celles de deux de mes camarades de promotion, Jean-Ludovic Silicani et Frédérique Bredin.Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8088521339651699069.post-90378644031665630482012-04-25T01:03:00.000-07:002012-04-25T04:52:16.453-07:00Humanisme, laïcité, droits des femmesLire le manifeste que j'ai co-écrit et signé sur <a href="http://democratie2012.fr/%c2%ab-les-femmes-sont-des-hommes-comme-les-autres-%c2%bb-2515.html" target="_blank"><span style="color: #3d85c6;">Démocratie 2012</span></a><br />
Lire les documents de politique étrangère <a href="http://democratie2012.fr/categories/articles/international-europe-et-francophonie/" target="_blank"><span style="color: #3d85c6;">UE, Amérique latine, Egypte...</span></a><br />
Concernant l'Europe, je rappelle mon article de septembre 2011 : <a href="http://democratie2012.fr/la-crise-et-leurope-1526.html" target="_blank"><span style="color: #3d85c6;">La crise et l'Europe</span></a><span style="color: #3d85c6;">. </span>J'y développais une analyse sur les influences qui formatent les décisions en UE.<br />
J'approfondis cette analyse dans mon nouveau livre, à paraître le 5 juin en librairie : <a href="http://www.irisaction.com/wiki/tiki-index.php?page=La France un pays sous influences ?" target="_blank"><strong><span style="color: #3d85c6;">La France, un pays sous influences ?</span></strong></a><strong> (Vuibert)</strong>Claude Revelhttp://www.blogger.com/profile/05608784542821625952noreply@blogger.com